Un sourire serein en évoquant sa vie professionnelle dans l’horlogerie.

UN ENGAGEMENT SANS FAILLE

Carmela Calabrese s’est investie avec passion dans l’horlogerie qui a constitué l’essentiel de sa vie professionnelle. Elle parle avec plaisir de cette période épanouissante et valorisante.

« Le jour où j’ai dû arrêter de travailler, j’étais triste. La première année de ma retraite a été difficile ». Carmela Calabrese a eu une vie active bien remplie. Elle a quitté son Italie natale après son mariage pour rejoindre son époux qui était déjà installé au Val-de-Travers. Elle a intégré une entreprise d’ébauches à Fleurier qui a fermé dix ans plus tard. Puis elle a passé cinq ans dans l’entreprise de champignons où son mari était employé, à Saint-Sulpice. « Ça ne m’a pas plu, mais il fallait bien travailler ». Carmela Calabrese a ensuite rejoint l’atelier horloger de Michel Parmigiani, avant de passer chez Vaucher Manufacture Fleurier. « J’ai fait de la préparation de pièces, du polissage, de l’anglage. Tout me plaisait ! ». La sexagénaire se souvient de la bonne ambiance de l’atelier où tout le monde s’appelait par son prénom, des sorties, des soupers où même son mari et ses enfants étaient invités. « C’était la meilleure période, car on était peu chez Parmigiani. Je suis fière de mon parcours professionnel dans l’horlogerie, mais pas dans les champignons ! ».

Par Marylise Saillard